Les Nouvelles Grisettes
Les Nouvelles Grisettes, au moment de se choisir un nom, ont voulu rendre hommage à la figure populaire de la "Grisette" montpelliéraine, louée pour son élégance et sa beauté, mais aussi son courage, son métier et son indépendance.
Célébrée dès le XVIIe siècle, la figure de la "Grisette", petite ouvrière appliquée et galante, a été l’une des meilleures ambassadrices de la beauté et de l’élégance montpelliéraine jusqu’à la fin du 19e siècle. Dans une région berceau de l’industrie textile en France, la "Grisette montpelliéraine", couturière ou "faiseuse de robe", employée à demeure, en atelier ou en magasin, est surtout une travailleuse.
Une femme indépendante, échappée de sa condition modeste par sa force de volonté et le désir d’apprendre. Au contact d’une clientèle élégante et fortunée, la "Grisette", perfectionne sa toilette et ses manières. Impose sa silhouette gracieuse, son costume simple, sa fraîcheur naïve, que célébreront les peintres, les voyageurs et les poètes.
Mais que l’on ne s’y méprenne pas. L’histoire de la "Grisette" reste avant tout celle d’une conquête : familiale, sociale, entrepreneuriale… Derrière les sourires et le costume, une même impulsion : obtenir émancipation, formation, droit au salaire et à l’indépendance.
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Clin d’œil ? Hommage ? Référence au passé et à l’histoire de Montpellier ? Très clairement. Le choix du nom des Nouvelles Grisettes, association de l’économie sociale et solidaire est volontaire, assumé. La Grisette de Montpellier était dans le passé l’un des emblèmes de la ville dont le savoir-faire s’exprimait jusque dans les ateliers de couture parisiens.
Les Nouvelles Grisettes espèrent, par l’approche novatrice de leur projet, contribuer au développement d’une filière textile régionale durable. Quant à l’esprit d’indépendance des "Grisettes", il résonne dans l’entreprenariat participatif sur lequel s’appuie notamment l’atelier des Nouvelles Grisettes.
